Communiqué de presse – FIDH – Collectif Loujna-Tounkaranké
Alors que le pays n’a jamais défini de politique migratoire claire, discriminations et expulsions se multiplient de manière alarmante.
Début octobre 2017, plusieurs sources ont fait état d’une nouvelle vague d’arrestations de 500 ressortissants du Niger, Mali, Cameroun ou encore de la Côte d’Ivoire1. Selon ces sources, certaines de ces personnes disposeraient même d’un droit au séjour2 ou seraient reconnues réfugiées sous mandat HCR. Elles auraient été enfermées au camp de Zéralda, à l’ouest d’Alger, dans des conditions très précaires3 puis transférées à Tamanrasset, dans le Sud du pays avant d’être abandonnées dans le désert.