Le collectif Loujna-Tounkaranké réunit des associations d’Algérie, de Côte d’Ivoire, de France, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et de la Tunisie. Il combat les violations des droits humains fondamentaux dont sont victimes les personnes en migration. Issu d’un travail impulsé par La Cimade en 2009, il est baptisé Loujna-Tounkaranké en 2012 (de « comité » en arabe et « migrant / aventurier » en soninké). Le collectif présente la particularité de réunir à la fois des associations de défense des droits humains et des associations d’assistance aux migrant.e.s au sein d’un même pays et seize associations de neuf pays différents. Se réunir en collectif permet de mutualiser les compétences et de renforcer chaque association, mais aussi de porter conjointement une voix en faveur des personnes étrangères à l’échelle nationale et régionale.